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enfonce progressivement les commandes à 2-3 mètres sol (un frei-
nage brutal après une prise de vitesse aurait pour effet de te faire re-
monter de quelques mètres).
Evite de laisser retomber l’aile sur le bord d’attaque car cela peut
causer des dégats au tissu et aux coutures.
Voler avec une aile mouillée
A l’occasion, une tendance à la mise en phase parachutale avec des
ailes détrempées a été constatée. Différents facteurs peuvent contri-
buer à cet effet ; dans de nombreux cas, il s’agissait le plus souvent
d’une combinaison de tous les facteurs d’infl uence :
-
la pluie entraîne, par un accroissement du poids (eau accumulée sur
le tissu), une augmentation de l’angle d’incidence ce qui, par
principe, rapproche l’aile de sa limite de phase parachutale.
-
les gouttes qui s’écrasent sur l’aile peuvent détruire la zone limi-
te laminaire dans le secteur du bord d’attaque. Ce faisant, le
coeffi cient de portance maximum atteignable diminue sensible-
ment avant que l’aile n’entre en phase parachutale.
Si, ajouté à cela, l’aile mouillée est chargée à la limite de poids in-
férieure, ceci entraîne une nouvelle légère augmentation de l’angle
d’incidence ainsi qu’une vitesse de vol plus faible en raison de la
charge alaire réduite.
Une mesure de prévention possible pour éviter les phases parachuta-
les avec une aile détrempée est d’opter pour un vol légèrement accé-
léré (25 à 40%). De cette manière, on réduit l’angle d’incidence et par
conséquent le risque de phase parachutale. De même, il faudrait évi-
ter autant que possible de recourir aux freins et de faire les oreilles
sous la pluie - les deux manœuvres auraient pour conséquence une
augmentation de l’angle d’incidence.
Manual_Epsilon 5.indd 53
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30.9.2005 8:48:35 Uhr
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