45
1) Vérifier que l’évacuation des produits de combustion puisse s’effectuer
sans entrave (volet cheminée ouvert) et qu’il y ait de l’eau dans la
chaudière.
2) Vérifier que la tension de la ligne électrique à laquelle doit être
effectué le branchement correspond à celle requise par le brûleur
et que tous les branchements électriques, réalisés sur place,
sont exécutés comme indiqué sur notre schéma électrique.
3) Ouvrir, plus ou moins en fonction de la nécessité, le régulateur de
l’air de combustion (voir 8922/2) et ouvrir d’environ un tiers le passage
de l’air entre la tête et le disque flamme (diffuseur), voir réglage tête
de combustion (voir 0002933451).
4) Agir sur les régulateurs incorporés dans la vanne de sécurité et de
fonctionnement de façon à permettre la distribution de gaz
nécessaire (voir 0002910300 et 0002910220).
5) Enclencher l’interrupteur principal afin d’alimenter le brûleur. A ce
point, le brûleur effectue la phase de préventilation. Si le pressostat
de contrôle de la pression de l’air détecte une pression
supérieure à la valeur à laquelle il est réglé, le transformateur
d’allumage se déclenche ainsi que, successivement les vannes
de gaz (de sécurité et de fonctionnement). Les vannes s’ouvrent
complètement et la distribution du gaz est limitée à la position à
laquelle le régulateur de débit incorporé dans la vanne de
fonctionnement (principale) a été réglé manuellement. Lors du premier allumage, il est possible de constater des “blocages”
successifs dus à :
a - Le tuyau de gaz n’a pas été suffisamment purgé de l’air présent, par conséquent, la quantité de gaz est insuffisante
pour permettre une flamme stable.
b - Le “blocage” avec présence se flamme peut être provoqué par une instabilité de cette dernière au niveau de la zone
de ionisation, ceci à cause d’un rapport air-gaz incorrect.
Dans ce cas, il est nécessaire de modifier la quantité d’air et/ou de gaz distribuée de façon à trouver le rapport
correct. Cet inconvénient peut aussi être provoqué par une distribution air/gaz incorrect au niveau de la tête de
combustion. Dans ce cas, agir sur le dispositif de réglage de la tête de combustion en fermant ou en ouvrant plus le
passage de l’air entre la tête et le diffuseur de gaz.
c - Il se peut que le courant de ionisation interfère avec le courant de décharge du transformateur d’allumage (les deux
courants ont un parcours en commun sur la “masse” du brûleur), dans ce cas, le brûleur se bloque à cause d’une
ionisation insuffisante. Dans ce cas, inverser l’alimentation (côté 230 V) du transformateur d’allumage (changer de
place les deux fils qui amènent la tension au transformateur). Cet inconvénient peut aussi être provoqué par une
“mise à la terre” insuffisante de la carcasse du brûleur.
Nous précisons que la valeur minimum du courant de ionisation pour assurer le fonctionnement de l’appareil figure
sur le schéma électrique, normalement, le courant de ionisation est nettement plus élevé.
6) Lorsque le brûleur est allumé, régler la distribution à la valeur désirée en effectuant la lecture sur le compteur et en
faisant la différence entre deux lectures. Ce débit peut être modifié en agissant sur le régulateur incorporé dans la
vanne, voir dernières pages Description du réglage des vannes.
7) Au moyen des instruments appropriés, contrôler que la combustion s’effectue correctement (CO
2
maxi. = environ 10%
pour le gaz naturel - CO maxi. = 0,1%).
8) Après avoir effectué le réglage, il est nécessaire d’éteindre et de rallumer plusieurs fois le brûleur afin de vérifier que
l’allumage s’effectue normalement.
9) Une fois le brûleur allumé, vérifier, comme expliqué précédemment, la distribution de gaz et la combustion à l’aide des
instruments appropriés. En fonction des résultats obtenus, modifier, si nécessaire, la distribution de gaz et de l’air de
combustion correspondant afin d’adapter la distribution à la valeur désirée en fonction du cas spécifique (puissance
chaudière), naturellement, il est aussi nécessaire de vérifier que les valeurs de CO
2
et de CO soient correctes (CO
2
maxi. = environ 10 % pour le gaz naturel et CO = 0,1 %).
10) Contrôler l’état des dispositifs de sécurité, blocage (en débranchant le câble de l’électrode de ionisation), pressostat
d’air, pressostat gaz, thermostats.
Remarque : Le circuit de raccordement du pressostat prévoit l’autocontrôle, par conséquent, il est nécessaire que le
contact prévu pour être fermé au repos (ventilateur arrêté et, par conséquent, absence de pression d’air dans le brûleur)
respecte effectivement cette condition, dans le cas contraire, le boîtier de commande et de contrôle ne s’active pas (le
brûleur reste arrêté). Nous précisons que si le contact prévu pour être fermé en exercice ne se ferme pas, le boîtier de
contrôle exécute son cycle mais n’active pas le transformateur d’allumage et les valves de gaz, par conséquent, le brûleur
s’arrête en situation de “blocage”. Pour vérifier le fonctionnement du pressostat d’air, le brûleur allumé, il est nécessaire
d’augmenter sa valeur de réglage jusqu’au constat de son intervention, avec pour conséquence l’arrêt immédiat du
brûleur en situation de blocage. Débloquer le brûleur en appuyant sur le poussoir approprié et reporter le réglage du
pressostat à une valeur suffisante pour mesurer la pression d’air existante durant la phase de préventilation.
ALLUMAGE ET REGLAGE POUR LE GAZ NATUREL
(en ce qui concerne l’utilisation de gaz GPL, consulter le
chapitre approprié)
1) Vis de règlage ouverture clapet air
2) Indice de rèfèrence overture clapet d’ air
3) Clapet fermè: indice de rèfèrence sur position “0”
4) Clapet complètement ouvert:indice de rèfèrence sour
position “9”
8922/2.tif
FRANÇAIS
Summary of Contents for BTG 3,6
Page 13: ...48 CACT RISTQUES TECNIQUES LGB 2...