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COMMANDES DE SECOURS
En cas de problème sur une commande principale, la voile peut être pilotée
par traction modérée sur les élévateurs arrière (rang C+D). Les actions devront
être de faible amplitude (risque de décrochage ) et la manœuvrabilité se trouvera
considérablement réduite par rapport à un pilotage aux commandes principales.
ATTERRISSAGE, AFFALAGE PAR VENT FORT
Pour se prémunir contre les possibles effets du gradient et garder une ré-
serve d’énergie pour la ressource terminale, on aura tout intérêt à conserver une
vitesse élevée en finale sur une trajectoire rectiligne.
Par vent fort, au moment du posé, le pilote, après avoir assuré un contrôle
statique de la voilure, lâchera les commandes, se retournera et tractionnera
symétriquement les élévateurs arrières.
VOL
EN
TURBULENCE
ET
INCIDENTS
DE
VOL
Le vol en conditions turbulentes est à éviter tant que faire se peut. Se
reporter aux manuels d'aérologie qui permettent de prévoir ces conditions (vent
fort, turbulences d'obstacle ou de sillage, rotors, thermiques sous le vent d'un
relief, effet de fœhn, nuage développé etc...)
En conditions turbulentes, l’attitude la plus simple sur nos voiles consiste à
réduire la vitesse pour se trouver autant que possible au milieu du domaine de vol.
- l'incidence se trouve augmentée (risque de fermeture par passage du bord
d'attaque en incidence négative diminué),
- les effets pendulaires sont amortis dans les transitions entre zones ascen-
dantes et descendantes.
- l'aile, en cas de dégonflage, se trouve en situation de regonflage immédiat.
- l’appui modéré sur les commandes fournit des informations sensibles sur la
masse d’air et les réactions de l’aile.
- à partir de cette position médiane, le pilote dispose d’une capacité de réac-
tion dans les deux sens (ralentissement ou prise de vitesse).
PHASE PARACHUTALE
Si ce phénomène survient et se prolonge en l’absence d’action sur les freins, il
convient, pour remettre la voile en ligne de vol soit d’actionner l’accélérateur s’il
est opérationnel, soit d'engager un virage modéré.
L'apparition de ce phénomène peut être le signe d’un vieillissement anor-
mal et mériter un contrôle en atelier.
En cas de phase parachutale , à proximité du sol, préférer un atterrissage
dans cette configuration à toute manœuvre de sortie.
Nous attirons votre attention sur le fait que, voilure mouillée, le comporte-
ment de la BOXER GT peut être notablement différent. Si vous étiez surpris par la
pluie en vol, il convient d’appliquer un peu d’accélérateur ou dé-trimer un peu et
d’aller se poser rapidement.
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