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Précision
En général, un récepteur de navigation par satellite affiche une précision à 15 mètres. Thales Navigation fait appel à
plusieurs technologies pour augmenter la précision de ses récepteurs professionnels et ceux de la marque Magellan®. Les
corrections de signaux obtenues grâce aux systèmes d’augmentation de signaux satellites permettent d’obtenir une précision
à 3 mètres ou inférieure. Aux États-Unis, on peut obtenir une précision à 3 mètres à l’aide des corrections de signaux émises
par un réseau de stations terrestres et de satellites à position fixe appelé WAAS (Wide-Area Augmentation System). En
Europe, un système similaire assure une précision identique : EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay System).
En Asie, les corrections de signaux satellites proviennent du MSAS (Multi-functional Transport Satellite-Based
Augmentation System). Il existe d’autres moyens d’accroître la précision de la navigation par satellite, tels que le DGPS
(Differential Global-Positioning System) : des stations terrestres de relais, placées à des positions connues, transmettent les
signaux corrigés de navigation par satellite. Différentes méthodes et applications DGPS permettent d’augmenter la précision
de navigation de quelques mètres, voire de quelques millimètres. L’utilisation du DGPS requiert un récepteur de signaux de
balise différentielle et une antenne en plus de l’appareil de navigation par satellite proprement dit. Il est également possible
d’augmenter la précision à l’aide d’un système de cinématique en temps réel, dit RTK (Real-Time Kinematic). Il s’agit d’un
récepteur capable de transmettre un signal de phase corrigé, depuis une position connue vers un ou plusieurs récepteurs.
Un certain nombre d’erreurs de positionnement peuvent se produire, limitant la précision entre 15 et 25 mètres. Ces erreurs
sont contrôlées et compensées de différentes façons :
Erreurs d’orbite - Parfois, la position reportée d’un satellite ne correspond pas à sa trajectoire réelle. Aux États-Unis, le
Département de la Défense surveille en permanence chaque satellite et procède aux corrections orbitales à l’aide de fusées
d’appoint.
Géométrie médiocre des satellites - Lorsque tous les satellites en vue d’un récepteur sont très regroupés, ou alignés par
rapport à la position du récepteur, les calculs géométriques nécessaires à la triangulation d’une position deviennent
difficiles et moins fiables. L’utilisation de signaux de correction différentielle émis par des systèmes d’augmentation de
signaux ou par un système DGPS peut compenser à la fois les erreurs orbitales et la médiocrité de la géométrie.
Trajets multiples du signal GPS - Les signaux peuvent se réfléchir sur les grands immeubles ou sur d’autres obstacles avant
d’atteindre le récepteur, ce qui augmente la distance parcourue par un signal et réduit ainsi la précision.
Les récepteurs de Thales Navigation procèdent à différents calculs mathématiques complexes pour compenser efficacement
les autres erreurs possibles de positionnement :
Retard atmosphérique - Les signaux de navigation par satellites sont ralentis lorsqu’ils traversent l’atmosphère terrestre. Les
récepteurs de Thales Navigation calculent le délai de retard moyen en nanosecondes afin de le compenser.
Erreurs d’horloge - L’horloge intégrée d’un récepteur n’est pas aussi précise que l’horloge atomique d’un satellite, qui
bénéficie d’une précision de 1 seconde sur un million d’années. Chaque récepteur de Thales Navigation compense les
différentiels de temps en comparant les signaux de temps de plusieurs satellites et en ajustant ses calculs et la
correspondance de son horloge.
Quelques mots sur l’utilisation raisonnée des cartes GPS
Tout comme les cartes papier, les cartes utilisées dans les systèmes GPS peuvent varier considérablement en termes
d’informations et de présentation visuelle. Qu’il s’agisse de cartes topographiques, routières ou marines, chaque carte et les
données qu’elle contient sont destinées à un usage spécifique. Ainsi les cartes marines contiennent-elles seulement un
minimum d’informations sur les axes routiers et ne peuvent se substituer aux plans de ville. Les cartes topographiques ne
donnent en général qu’un minimum de détails sur les plans d’eau et ne contiennent aucun repère de navigation maritime.
De même, l’échelle varie considérablement d’une carte à l’autre : plus l’échelle est petite, plus le niveau de détail est grand.
Il est donc important, lorsque vous utilisez des cartes GPS (de la même manière que pour les cartes papier), de prendre en
compte le type de carte dont vous vous servez pour vos explorations et de faire preuve de bon sens.